• Un trésor enfoui dans le château d’Arsur (Israël) vient d’être déterré par un étudiant grâce à un détecteur de métal. Il s’agit d’un bâtiment qui se trouve entre les ports de Caesara et de Jaffa, il a été construit par les Croisés. Cette belle trouvaille ne comporte quasiment que des dinars avec un total de 108 pièces. Celles-ci datent de l’époque Fatimide (de 900 à 1100 après JC) et ont donc beaucoup de valeur.

    À en croire le professeur Oren Tal, c’est la première fois qu’un tel trésor est découvert. Il pense d’ailleurs que ce butin donne une autre signification en ce qui concerne l’or et sa façon de circuler pendant les Croisades. Il faut savoir que toutes les sociétés avaient l’habitude de frapper leurs pièces, surtout au moment de réaliser des transactions importantes.

    Les pièces qui ont été trouvées n’ont pas encore eu de prix étant donné le fait que leur valeur n’est pas facile à estimer. Néanmoins, on en sait un peu plus grâce au document du Genizah du Caire. Celui-ci indique qu’il ne fallait que deux dinars d’or pour que toute une famille soit capable de vivre pendant un mois. D'autre part, en plus du butin, de nombreux autres objets ont été retrouvés dans le château d’Arsur. C’est notamment le cas de catapultes, de métal, de verre, ou encore d’objets de poterie.

    Pour plus d'information vous pouvez vous reporter à la page suivante : http://www.minelab.com/consumer/knowledge-base/news?article=113603


  • Ce livre de cuir aux lettres dorées pourrait bien être une Bible millénaire, datant de plus de 1500 ans. Le manuscrit a été redécouvert en Turquie il y a peu, après avoir été saisi en 2000 lors d’un coup de filet contre des contrebandiers en Méditerranée :

    Il sommeillait depuis douze ans dans les placards de la justice, et pourtant il pourrait bien s’agir d’un vrai trésor car il est écrit en araméen, la langue de Jésus. Il est désormais en phase de restauration et d’authentification au musée ethnographique d’Ankara. D’après certains médias turcs, le Vatican aurait demandé à pouvoir le consulter, une rumeur aussitôt démentie par le Saint-Siège. Certains journaux avancent aussi que cet ouvrage pourrait être l’Evangile de Barnabé, un texte dans lequel Jésus citerait l’avènement du prophète Mahomet. Quoi qu’il en soit le manuscrit a été placé sous haute protection, il serait estimé à plus de 17 millions d’euros.

    Pour plus d'informations vous pouvez consulter la page suivante : http://fr.euronews.com/2012/02/24/une-bible-millenaire-redecouverte-a-ankara/


  • Les gemmes proviennent souvent de cristaux trouvés dans la roche, mais peuvent aussi être trouvés à la surface, dans des dépôts alluviaux, dans l'argile et la boue, et dans l'océan. Sous leur forme pure, ces minéraux sont parfois incolores; ce sont alors les traces d'autres éléments chimiques qui se sont mélangés lors de leur formation qui leur confèrent une couleur. Aussi, il est important de préciser que toutes les pierres précieuses ne sont pas d'origine minérale, mais que certaines d'entre elles sont d'origine biologiques, comme c'est le cas entre autre des perles (nacre), de l'ambre (végétal), et des ammolites (fossiles). Une pierre précieuse doit être naturelle, sinon elle ne peut être qualifiée de précieuse. La raison en est que la nature n'a créé qu'une quantité limitée de ces matériaux, lesquels prennent parfois des millions d'années à se former dans le ventre de la Terre. L'appellation "pierre précieuse" se justifie aussi du fait que l'extraction des ces gemmes du sol est souvent un procédé aussi complexe que coûteux, voire dangereux. Depuis des siècles, les pierres précieuses sont considérées comme des objets de valeur, servant parfois de monnaie d'échange, portées par la royauté et les grands monarques, sur tous les continents. L'appellation "pierre précieuse" ne s'applique pas qu'aux quatre gemmes principales qui sont le rubis, le saphir, l'émeraude et le diamant, mais aussi à l'améthyste, la tanzanite, le topaze et le grenat pour en citer quelques uns. La qualité d'une pierre précieuse est évaluée selon une série de critères, lesquels sont principalement le poids en carat (1 carat = 0.2g), la couleur, et la clarté. Mis ensemble en rapport avec l'offre et la demande du marché, ces critères déterminent la valeur d'une pierre précieuse. Par exemple, une pierre d'une couleur exceptionnelle et rare se vendra généralement plus cher qu'une autre pierre, identique sous tous les autres points, mais d'une couleur moins attrayante ou plus commune. La valeur des pierres précieuses dépend aussi de l'endroit d'où elle vient et de l'endroit où elle est vendue, car l'offre et la demande varie d'une partie du globe à une autre.

    Découvrez ici linterview d'un chasseur de gemmes, Guy Clutterbuck : http://next.liberation.fr/mode/2013/04/15/l-indiana-jones-des-pierres-precieuses_893081


  • Saviez-vous que le royaume de Bahreïn est aussi le royaume des perles ? Déjà en 3000 avant J.-C., la civilisation de Dilmoun était déjà célèbre pour la pêche des perles. Pline l’Ancien évoquera par la suite, dans l’un de ses ouvrages, cette richesse naturelle caractéristique de Tylos, ancien nom de cette île du golfe Persique. Si les bancs d’huîtres perlières s’étendaient sur tout le golfe, c’est ceux de Bahreïn qui étaient les plus prolifiques. Cette activité économique a fait la fortune du pays pendant des siècles, avant d’être mise à mal par la concurrence japonaise, par la crise économique de 1929 et par la découverte d’une nouvelle richesse génératrice de bien plus de devises et plus régulière, l’or noir. Même si, aujourd’hui, les eaux qui entourent l’île abritent l’un des plus grands parcs à huîtres du monde, l’activité est loin d’être la principale ressource du pays comme c’était le cas auparavant. La pêche n’est plus qu’artisanale.

    Un masque de plongée et des palmes permettent à tout un chacun de devenir chasseur de perles. Bien mieux qu’une séance de plongée classique, il s’agit d’une aventure excitante avec un but très attrayant. C’est une chasse au trésor. Et ce trésor, le pêcheur le conservera ! Toutes les perles cueillies seront sa propriété. Sur place un stage de formation est possible. A la clé, un certificat de « pêcheur de perles » est délivré. Les frileux seront contents d’apprendre que la température de l’eau avoisine les 34 °C en été et ne descend qu’à 20 °C en hiver. De plus, outre les joyaux cachés dans la chair des huîtres, bien d’autres merveilles peuplent les eaux limpides du golfe : 30 variétés de coraux, 200 espèces de poissons (poissons-clowns, esturgeons, barracudas, etc.), des tortues de mer, des épaves…

    Si le sujet vous intéresse, consultez la page suivante : http://www.independent.co.uk/travel/middle-east/the-pearl-fishers-the-waters-surrounding-the-island-of-bahrain-harbour-untold-hidden-wealth-1869100.html


  • Des archéologues ont découverts 250 pièces de monnaies de Bronze dans un champ de maïs près de l'Ile Jourdain à une vingtaine de kilmomètres à l'Ouest de Toulouse. En tout, trois amphores contenant des milliers de pièces de monnaie en bronze frappées entre 290 et 310 de notre ère ont été mises à jour. À l'époque, L'Isle-Jourdain était sans doute un relais routier. L'un des riches propriétaires fonciers établis sur les coteaux, au-dessus des marécages, avait dû y cacher ses économies. Il faut dire que l'époque était troublée aussi bien politiquement  qu'économiquement. C'est une découverte importante dans la mesure où des dépôts de ce nombre-là pour cette période-là ne sont pas fréquents.

    Pour plus d'information sur le sujet vous pouvez consulter la page suivante : http://www.actu-histoireantique.com/article-decouverte-archeologique-tresor-monetaire-romain-du-iii-ive-siecle-dans-le-gers-88266627.html


  • Le département des antiquités de la Jordanie a révélé la découverte d’un ensemble de petits livres en métal qui dateraient du tout début du christianisme. Si leur authenticité est confirmée, ces documents seraient d’un grand intérêt. Si ces documents étaient même du premier siècle, comme certains le prétendent, la découverte serait d’un intérêt inestimable. Le directeur du Département des Antiquités de Jordanie, Ziad al-Saad, est enthousiaste, il dit le livre aurait pu être fait par les disciples de Jésus dans les quelques décennies immédiatement après sa crucifixion, ce qui ferait de cette découverte, dit-il, une découverte aussi importante que celle des « manuscrits de la mer morte », voir la découverte la plus importante de l’histoire de l’archéologie !

    La découverte a été faite par un bédouin dans une vallée reculée et aride du nord de la Jordanie entre 2005 et 2007. Une crue subite aurait dégagé l’entrée de deux niches à l’intérieur d’une grotte. Un ensemble de 70 livres de la taille d’une carte de crédit, chacun composé de 5 à 15 feuilles de plomb reliées grossièrement par des anneaux de plomb.

    Les textes sont en ancien hébreu, il y a également des illustrations qui font penser à un environnement judéo-chrétien : scène de crucifixion non loin des murs de Jérusalem, chandelier à sept branches avec la légende « Je marcherai debout » comme dans notre livre de l’Apocalypse 2:1 « Voici celui qui marche au milieu des sept chandeliers d’or: »

    Les premières analyses sont assez positives, l’importante corrosion du métal va dans le sens d’une certaine ancienneté, et des spécialistes reconnus comme Philip Davies, professeur émérite d’Ancien Testament à l’Université de Sheffield se sont dit impressionnés.

    Pour plus d'information rendez-vous sur la page suivante : http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-12888421